Cleveland Cavaliers, le bilan 2024-25 : une saison entre grand espoir… et grande désillusion
Le 03 juil. 2025 à 17:26 par Timéo Gomes

L’heure est venue pour les Cleveland Cavaliers de passer l’épreuve des bilans de franchise made in TrashTalk. Beaucoup de positif à tirer de cette saison dans l’Ohio, mais impossible d’oublier cette fin de saison amère. Assez pour remettre en question tous les progrès effectués ?
Ce que TrashTalk avait annoncé
47 victoires pour Alexinator qui plaçait les Cavaliers sixièmes de la Conférence Est, alors que Bastien était un peu plus optimiste avec 51 victoires et le podium de l’Est. Un groupe sensiblement le même que l’an passé mais un nouveau coach qui allait devoir insuffler une nouvelle dynamique à cet effectif. Il y avait de quoi se poser des questions, surtout au vu des progressions de certains concurrents, Magic et Pacers en tête, mais alors comment s’est réellement déroulée la saison 2024-25 dans l’Ohio.
Ce qu’il s’est vraiment passé
Coup de tonnerre dans la Conférence Est, puisque non, ni Boston ni New York n’ont fini au sommet, mais ce sont bien les Cavs qui ont dominé leur partie de tableau, et ce dès le premier entre deux. 15 victoires de suite pour commencer la régulière, le deuxième meilleur démarrage de l’Histoire de la NBA derrière les Warriors du 73-9, et encore, il a fallu une défaite dans le money-time contre les Celtics champions en titre pour stopper cette série. Tu parles d’un démarrage en fanfare !
Et ce n’était que le début. Winning streak après winning streak, on avait plus vu ça depuis le prime de l’Undertaker à la WWE. Des Cavalanches à foison entrecoupées de léger creux qui permettaient de faire redescendre tout le monde sur terre. Donovan Mitchell scorait moins, mais cela contribuait à la renaissance de Darius Garland et la montée en puissance d’un Evan Mobley toujours plus prometteur.
En bref, peu de choses à redire sur cette saison régulière gérée d’une main de maitre par Kenny Atkinson pour sa première année. Un jeu plus rapide, plus moderne, meilleure attaque de la ligue cette saison en offensive rating. En additionnant tout ça, on obtient 64 victoires et une large place tout en haut de la Conférence Est. Difficile d’imaginer ça sous JB Bickerstaff (avec tout le respect).
Dynamique ultra positive confirmée en début de Playoffs. Le Heat c’est jamais facile à jouer, mais Spoelstra ou pas, les Cavs s’en sont battus les… ! 4-0 ultra cinglant avec des scores d’une violence monstre et quasi jamais vu (+55) sur le dernier match. Franchement, après avoir vu ça, on se dit qu’il peut rien leur arriver pas vrai ?
Et bien PATATRA. Darius Garland blessé à l’orteil, Evan Mobley à la cheville, De’Andre Hunter au pouce dès le premier match du second tour contre les Pacers. Un deuxième match perdu dans un mix de choke, d’erreur arbitrale et de malchance absolument historique. Alors oui les absents reviendront, mais ne seront jamais vraiment les mêmes, surtout Darius Garland forcé de jouer avec une plaque de métal dans la chaussure pour maintenir son orteil.
Ça fait beaucoup d’un coup, trop même, puisqu’Indiana filera en Finales de Conf après une victoire 4-1 sévère au vu de la physionomie des matchs. Les masterclass incessantes de Donovan Mitchell n’ont pas suffi face à ces Pacers venus tout droit d’un autre monde.
Fin amère pour une saison jusque-là si délicieuse, mais quand ça veut pas, ça veut pas.
La saison des Cavaliers en quelques articles
- Les meilleurs débuts de saison de l’histoire de la NBA : où se situent les Cavaliers ?
- Ty Jerome, taille patron
- Evan Mobley en mode career high (41 points) à Charlotte, les Cavs n’en finissent plus de gagner (21-3)
- Les Cavs brisent l’invincibilité du Thunder : victoire 129-122, Cleveland c’est du très sérieux
- Les Cavaliers sont à 16 victoires de suite, record de franchise battu !
- Cavs 138 – 83 Heat : Cleveland flanque une fessée historique à Miami pour sweeper la série 4-0
- Donovan Mitchell (48 points) a tout donné face aux Pacers, en vain..
- Les Cavaliers sont en vacances : fin de saison pour Cleveland, avec des progrès et des regrets..
L’image de la saison
Énormément de candidats pour cette section, du buzzer beater de Darius Garland, aux performances de Donovan Mitchell en Playoffs, en passant par la grosse victoire face à OKC, mais c’est bien le collectif qui prévaut avec cette statistique bien parlante. Qu’est-ce que les Cavaliers ont su enchaîner cette année quand même (la dernière série est allée jusqu’à 16 victoires).
Pourquoi peut-on sourire ?
Pour le renouveau qui semble s’amorcer dans l’Ohio. Malgré un effectif similaire, Kenny Atkinson a redonné vie à chacun de ses membres avec son attaque léchée. Pas d’individualités ultra dominantes en régulière, mais un collectif sans pareil. Que ce soit dans le jeu ou dans les résultats, on sent que ces Cavs ont passé un nouveau cap !
Pourquoi peut-on faire la gueule ?
Car dès que les choses sérieuses commencent, il y a toujours un truc qui va pas. Garland et Allen étaient blessés l’année dernière face aux C’s. Rebelote cette année pour DG mais cette fois accompagné de Mobley et Hunter pendant que Donovan Mitchell était diminué par son mollet. Alors pure malchance ou signe qu’il faut changer quelque chose ? À chacun de se faire son avis.
Les statistiques individuelles
Et la suite ?
Un été rempli de questionnements s’annonce pour les Cavaliers. Jusque-là adepte de la continuité pour ses Quatre Fantastiques (Garland, Mitchell, Mobley et Allen), le front office de Cleveland pourrait bien remettre cette stratégie en question. Pour l’instant, on ne tire pas sur la sonnette d’alarme. Donovan Mitchell et Evan Mobley sont absolument intouchables, pour Garland et Allen, Koby Altman n’appuiera sur le bouton rouge qu’en cas d’offre exceptionnelle. On va surtout souhaiter un bien prompt rétablissement à “DG the PG” qui s’est fait opérer à l’orteil et qui pourrait manquer le début de saison. La santé, c’est peut-être avant tout ça la clé pour offrir un deuxième sacre au Land.
Source stats : TrashTalk