Coacher en NBA, le nouveau rêve de Tony Parker

Le 22 août 2025 à 12:56 par Nicolas Meichel

tony parker
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Homme de défis et toujours très attiré par le jeu, Tony Parker a annoncé qu’il voulait se rapprocher à nouveau des terrains. Comment ? En se lançant dans une carrière d’entraîneur, qui – il l’espère – va le mener jusqu’aux bancs NBA et même l’Équipe de France. Rêver en grand, toujours.

Le meilleur joueur de l’histoire du basket français n’a jamais eu peur des challenges. Au contraire, il vit pour eux. Alors quand Tony Parker sent qu’il a besoin de rallumer plus intensément son feu intérieur, il se lance lui-même des défis souvent très ambitieux.

Le dernier en date ? Devenir coach au plus haut niveau.

Dans un entretien avec David Loriot de L’Équipe, Tony Parker a en effet annoncé sa volonté d’obtenir le diplôme d’entraîneur pour ensuite faire carrière sur les bancs de touche.

“Aujourd’hui, j’ai envie de pivoter, de faire autre chose. J’ai envie de changer de carrière. J’aimerais bien commencer une carrière de coach. Je me suis inscrit au DES (Diplôme d’État Supérieur, ndlr.), je veux passer mon diplôme. Un jour, j’aimerais être entraîneur.” – Tony Parker

Président (et actionnaire) de l’ASVEL depuis plus de dix ans, et businessman impliqué dans de multiples projets, TP9 sent que c’est le moment de revenir un peu aux sources : la compétition, le terrain, tout ça dans le but de retrouver “l’adrénaline qui lui a manqué”. Tony devrait donc logiquement abandonner son statut à l’ASVEL pour se focaliser sur son nouveau parcours. Step by step, en ayant conscience qu’il a beaucoup à apprendre mais aussi beaucoup à donner. Avec, évidemment, des objectifs très élevés.

“Je ne me ferme aucune porte. Il y a la NBA, la NBA Europe qui va arriver. Pour l’instant, je me dis : je vais passer mon diplôme et on verra en mai, selon les opportunités. Mais l’objectif ultime bien sûr serait d’aller coacher en NBA. Le rêve, c’est d’être ‘head coach’ un jour en NBA. J’ai toujours rêvé en grand.”

Après avoir été joueur et président, Tony Parker annonce qu’il se lance dans une carrière d’entraîneur > https://t.co/AjjZ0inRam pic.twitter.com/FDJghNcf6y

— L’Équipe (@lequipe) August 21, 2025

Les exemples à suivre (et ne pas suivre)

Passer de joueur à coach n’est jamais une transition facile. Certains diront même que les meilleurs joueurs font souvent des coachs médiocres. Mais l’avantage pour Tony, c’est qu’il a joué 17 saisons sous les ordres de Gregg Popovich (peut-être le meilleur coach de l’histoire NBA) et qu’il sera guidé par Vincent Collet (coach français le plus titré) dans son processus de formation. Ça va, y’a pire comme base pour se lancer dans le coaching.

Notamment inspiré par ses potes Zinedine Zidane et Thierry Henry, deux légendes du foot passées coachs après leur carrière, Tony Parker est le dernier grand nom de NBA à se lancer officiellement dans le coaching. Beaucoup ont tenté un défi similaire. Certains ont magnifiquement réussi, d’autres se sont magistralement plantés.

Parmi les exemples à suivre dans le basket actuel ? On pense à Steve Kerr, ancien de la maison Spurs qui jouait également meneur et qui est devenu l’entraîneur de la dynastie Warriors version Stephen Curry. Mention aussi pour Tyronn Lue, ancien meneur des années 2000 qui fait aujourd’hui partie des références sur les bancs NBA. Néanmoins, aucun des deux ne possédait un statut de joueur All-Star / All-NBA comme Tony. Il n’y a que Jason Kidd, dans la Ligue actuelle, qui s’est imposé comme un entraîneur solide à Dallas tout en faisant partie des meilleurs meneurs all-time. Ironie de l’histoire : Kidd et Tony se sont affrontés lors des premières Finales NBA de TP (2003), et le premier a failli rejoindre les Spurs dans la foulée.

Parmi les exemples à ne pas suivre ? Voici quelques noms de grands joueurs qui auraient mieux fait de ne pas être coach : Isiah Thomas, Magic Johnson, Kevin McHale…

Au final, Tony Parker sait que la meilleure chose à faire pour ne pas se planter, c’est d’engranger un maximum de connaissances avant de se jeter dans le grand bain. Alors même un poste d’assistant, ce n’est pas pour demain.

“J’ai été approché par quelques clubs, oui. Mais j’ai préféré faire le choix de me préparer, de passer les diplômes. Aux États-Unis, la première impression est très importante et j’ai trouvé que c’était plus judicieux de suivre ce chemin-là. Il ne faut pas brûler les étapes, il faut être humble, respecter la profession, le processus, c’est très important.” – Tony Parker


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