Les 10 bonnes raisons de suivre les Chicago Bulls en 2025-26
Le 21 sept. 2025 à 12:38 par Nicolas Vrignaud

Nouvelle saison NBA est synonyme de nouveau tour d’horizon des franchises au cours des 30 previews en 30 jours. Même si certaines équipes sont, sur le papier, plus attendues que d’autres, toutes ont des raisons d’être suivies cette année. On commence avec les Bulls, et spoiler : on a dû se creuser vraiment l’esprit.
#1 : Le retrait de maillot de Derrick Rose
Le 24 janvier 2026. Cochez la date, ça risque d’être émouvant. Derrick Rose va voir son maillot retiré, placé au plafond de l’United Center, aux côtés de ceux de Michael Jordan, Scottie Pippen ou Jerry Sloan. Des noms de légende, tout simplement. Une cérémonie qui s’annonce émouvante, et assurément l’un des grands moments de la saison à venir.
January 24, 2026 🌹
Join us for Derrick Rose Jersey Retirement Night when we officially add No. 1 to the United Center rafters. pic.twitter.com/WvuNMEwWkn
— Chicago Bulls (@chicagobulls) August 21, 2025
Windy City remercie l’homme qui l’a fait rêver, avant de voir ses espoirs brisés par les blessures. Une histoire qu’on pourrait trouver courte, mais qui est si intense et belle. Le plus jeune MVP de l’histoire de la ligue, le renouveau après une décennie de morosité. Derrick Rose a fait vibrer Chicago. Chicago va faire vibrer Derrick Rose. Magnifique.
#2 : Les progrès de Matas Buzelis
Il n’est plus rookie. Il a pris en expérience. Une grande tige qui monte très vite au cercle, qu’il s’agisse d’un dunk ou d’un contre bien méchant. Une vraie pépite qui pourrait devenir un élément majeur de la rotation des Taureaux. Sa saison sophomore doit être celle où il change de dimension. Passer d’un joueur capable de flashs remarquables à un joueur constant dans son jeu, qui prend la mesure de son importance dans le collectif.
S’il y parvient, et c’est la raison de ces lignes, ça risque d’être sublime à regarder !
#3 : Les coups de chauds de Coby White
Ça arrive, des fois. On sait pas trop quand, le gars se chauffe et devient injouable. Vous pouvez y mettre 3 mains dans le visage, essayer de lui placer une olive pour déstabiliser son tir. Inutile. Coby White est dans sa zone, il n’y a rien à faire. Vous demandez à voir ? Tenez, c’est cadeau.
#4 : Les vannes des fans quand le management fera encore n’importe quoi
Le bilan des transferts des Bulls depuis plusieurs saisons là, faut s’accrocher fortement. Une dinguerie de pif, de « je sais pas j’ai pris n’importe quoi », menant à un passage par le Play-in chaque année, sans accrocher les Playoffs comme un grand le ferait. Et on peut le dire avec assurance, la Karnisovance n’est pas jamais finie.
On va voir nos têtes quand ça va échanger Josh Giddey contre un photocopieur, un second tour de Draft et Cam Thomas. Surtout, on va voir la créativité fantastique des fans des Bulls.
#5 : Josh Giddey qui lâche des triple-doubles
Ça, on aime. Josh Giddey au four et au moulin pour porter les Bulls. Un joueur qui a développé sa polyvalence aux Bulls, après avoir eu l’opportunité d’expérimenter ses skills au Thunder. Des responsabilités élargies, plus de ballons, et ça distribue, ça marque, ça nettoie. Entrée plat dessert pour le J’, ceux qui aiment le pain complet vont se régaler. Oui, il est bientôt midi et ça commence à creuser ici.
#6 : Noa Essengue
OUAIS LA FRANCE OUAIS ! Notre tricolore, sorti d’Ulm pour faire grincer des chevilles et nous régaler. Dans une équipe sans grande hiérarchie sportive, avec des opportunités logiquement importantes d’entrée de saison. Ici, on est archi-confiant quant à sa capacité à vite s’imposer non seulement dans l’équipe mais en NBA de manière générale. L’avenir est brillant.
#7 : Nikola Vucevic transféré
On en peut plus sérieux, le gars est pas heureux, mérite de jouer quelque chose. Il serait efficace dans toute franchise qui lui proposerait de faire les Playoffs. Libérez le, pitié.
Ce soir, je ride seul dans la ville et je me sens habité
J’ai craché mon seum dans la fumée, déçu mais habitué
— Nikola Vucevic (@NikolaVucevic) February 9, 2025
#8 : Les célébrations dans la ville quand Pat Williams aura été échangé.
Jour férié pour tout l’Illinois, happy hour de minuit à minuit (avec modération, c’est important).
#9 : Ayo Dosunmu et Isaac Okoro en chiens de garde défensifs
Les deux pitbulls qui vont faire râler les gros scoreurs adverses. Qu’il s’agisse d’un Luka Doncic, bien connu dans l’exercice, ou d’un mec plus poker face. Le genre de gars qui se donne à 100% dans une équipe pourrie, à croire qu’il a un truc personnel contre vous.
#10 : Tre Jones a.k.a. Monsieur Propre.
C’est bien, dans une équipe de basket, d’avoir un meneur qui ne perd pas la balle. C’est encore mieux d’avoir un meneur qui ne perd pas la balle et distribue le jeu comme un chef. Sans être un gestionnaire ultra-premium non plus, Tre Jones excelle dans la maîtrise du cuir, envoie du caviar et chaparde les balles tenues trop frivolement. La source de beaucoup de maux pour les autres, et de beaucoup de réussites pour les siens. En un mot : essentiel.