Boston Celtics

#2Est
61V
·
21D
#8 PTS+(116.3)
#2 PTS-(107.2)
#8 REB(45.3)
#16 AST(26.1)
A venir
Boston Celtics
BOS-
New York Knicks
NYK-
A venir
logo New Orleans Pelicans global
NOP-
Boston Celtics
BOS-
A venir
Logo Orlando Magic global
ORL-
Boston Celtics
BOS-

Le Shop des Boston Celtics

//////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////




Les Boston Celtics selon TrashTalk

Le mot Celtics évoque l’Irlande, les trèfles et les pubs. Mais surtout la franchise de Boston, dont l’histoire et le palmarès en font une équipe mythique de la NBA (National Basketball Association), entre les cigares de Red Auerbach, la domination collective symbolisée par Bill Russell ou encore le trashtalking de Larry Bird. Les Boston Celtics, c’est certaines des plus grandes pages du roman de la NBA. Et c’est ici pour tout savoir.

Les Boston Celtics, dynastie NBA

Fondée en 1946, la franchise est basée à Boston dans le Massachusetts. Elle évolue dans la Conférence Est, au sein de l’Atlantic Division (division atlantique) en compagnie des Toronto Raptors, des Brooklyn Nets, des New York Knicks et des Philadelphia 76ers. Avec dix-huit titres dans l’armoire à trophées, les Boston Celtics sont au sommet de la pyramide NBA, une unité devant les Los Angeles Lakers.

L’histoire des Boston Celtics débute donc en même temps que celle de la NBA, qui d’ailleurs n’était encore que la Basketball Association of America (BAA) à cette époque, puisqu’ils font partie des onze franchises d’origine de la Ligue (dont trois sont toujours présentes). Très rapidement, alors que leurs adversaires ne sont que des fermiers selon les #hexperts en basket, ils écrivent leur légende avec les arrivées successives de Red Auerbach (1950) comme entraîneur, Bob Cousy (1950 aussi) à la mène mais surtout Bill Russell (1956) comme pivot.

La dynastie se met en place puisque dès la première saison de Bill Russell, les Boston Celtics remportent leur premier titre de champions NBA en 1957. S’ils ont un petit coup de mou l’année suivante en perdant lors des Finales NBA 1958 face aux Atlanta Hawks, ils enchaînent ensuite huit titres de champion de 1959 à 1966. Un record, toujours avec Bill Russell comme pierre angulaire et Red Auerbach qui célèbre les victoires en craquant un bon gros cigare. Que ce soit en tant que coach ou plus tard comme General Manager.

Les Boston Celtics et les avancées sociales

Au cours de cette série exceptionnelle, les Boston Celtics marquent aussi l’histoire à travers des avancées majeures sur les questions raciales, eux qui avaient déjà été les premiers à drafter un joueur afro-américain – Chuck Cooper – en 1950. Tout d’abord en 1964, les Celtics alignent pour la première fois un cinq majeur uniquement composé d’Afro-américains : Sam Jones et K.C. Jones sur le backcourt, Tom “Satch” Sanders et Willie Naulls à l’aile, Bill Russell comme point d’ancrage dans la raquette.

Ce même Bill Russell qui en 1966 devient entraîneur-joueur des Boston Celtics, faisant de lui le premier Afro-américain coach en NBA. Les deux autres titres remportés par la franchise avec Russell sur le banc 1968 et 1969 font de lui le premier coach afro-américain champion NBA. On tient un exemple parfait à mettre dans la définition de champion tant Bill Russell a collectionné les bagues NBA, mais aussi à glisser dans l’entrée précurseur. Si on résume, ce sont onze titres NBA en treize saisons pour Bill Russell, dont une série de huit consécutifs. Il est le joueur le plus titré de l’histoire de la NBA. Suivi par son coéquipier Sam Jones, avec 10 bagues. Puis quatre autres joueurs des Boston Celtics qui ont gagné plusieurs titres à cette époque et huit au total : Tom Heinsohn, K.C. Jones, Satch Sanders et John Havlicek.

La période Larry Bird

Dans les années 70, les Boston Celtics dominent moins mais soulèvent tout de même deux fois le trophée en 1974 et 1976. John Havlicek, Dave Cowens (MVP de la saison régulière en 1973) ou encore JoJo White sont désormais les fers de lance de l’équipe. Le titre de champion NBA 1976 est marqué par un match légendaire en 3 prolongations face aux Phoenix Suns lors des Finales. Mais c’est avec la Draft de Larry Bird en 1978 (6e choix) que la franchise du Massachusetts redevient clairement une place forte en NBA.

La rivalité entre les Boston Celtics et les Los Angeles Lakers passionne les fans de basketball, avec comme représentants majeurs Bird chez les Celtics et Magic Johnson pour les Lakers. Les Celtes ajoutent trois titres (1981, 1984, 1986) en cinq finales NBA à leur palmarès, avec Robert Parish et Kevin McHale comme principaux lieutenants de Larry Legend. Malheureusement, ses soucis de dos mais aussi la mort de Len Bias, un prospect exceptionnel décédé d’une overdose alors qu’il avait été drafté par les Boston Celtics, vont faire que cette domination ne sera jamais aussi grande qu’à l’époque Bill Russell. Durant cette période, Larry Bird va être injouable : 3 titres de MVP consécutifs (1984, 1985 et 1986) et deux trophées de MVP des Finales (1984 et 1986). Trois ans de domination.

Tristes nineties

Après la retraite de Bird en 1992, les Boston Celtics rentrent dans le rang. Reggie Lewis, qui a pris la succession de Larry Bird comme capitaine de l’équipe, doit assurer le lien avec la génération future. Malheureusement il décède d’une crise cardiaque lors d’un entraînement en 1993.

Le reste de la décennie quatre-vingt-dix ne fait pas rêver, avec de nombreuses saisons sans voir les Playoffs (seule exception une défaite au premier tour en 1995). Quand tu t’appuyes sur des mecs du calibre de Dana Barros ou David Wesley comme meilleurs joueurs, difficile de rêver du titre NBA. Paul Pierce, drafté en 1998, est le seul espoir pour les Celtics de se relever. Mais on ne peut pas dire que le reste de l’équipe fasse rêver, sauf si vous considérez Antoine Walker, Ron Mercer ou Ricky Davis comme des valeurs sûres en NBA. Allez, Paul Pierce a bien eu le coup de main d’Al Jefferson, mais le pivot était encore minot, et on ne peut pas dire non plus qu’on parle d’une légende du basket. Paulo est donc seul, trop seul.

Big Three Time

L’été 2007 marque un virage à 180° pour les Boston Celtics. Après une saison 2006-07 catastrophique (24 victoires seulement), Danny Ainge décide d’appuyer sur le bouton panique… mais en version grand luxe. Il fait venir Kevin Garnett depuis Minnesota et Ray Allen depuis Seattle pour épauler Paul Pierce. Trois Hall of Famers potentiels réunis en un été, ça s’appelle un Big Three. Et pas du genre low cost. Doc Rivers a désormais une escouade capable de viser directement le titre. La greffe prend tout de suite : 66 victoires en saison régulière, meilleure défense de la NBA, et un parcours de Playoffs conclu par une victoire en Finales NBA 2008 face aux rivaux éternels, les Lakers, sur le score de 4-2. Garnett hurle son fameux “Anything is possible!”, Pierce est élu MVP des Finales, et Boston retrouve le sommet après 22 ans d’attente.

Les années suivantes confirment que le groupe est taillé pour le très haut niveau : Finales NBA 2010 (perdues 4-3 face aux Lakers malgré un avantage 3-2), finales de Conférence 2012 (défaite en 7 matchs contre le Heat de LeBron James, après avoir mené 3-2). Mais le temps, les blessures (Ray Allen, Garnett, Pierce, et surtout Kendrick Perkins échangé en 2011) et l’émergence du Big Three du Heat finissent par éroder la dynastie. La saison 2012-13 marque la fin de cette ère : élimination au premier tour face aux Knicks et départs de Garnett et Pierce pour Brooklyn dans un trade qui changera l’avenir de la franchise.

Reconstruction express par Danny Ainge

Le deal avec Brooklyn en 2013 est un hold-up digne des plus beaux braquages de l’histoire NBA : Garnett, Pierce et Jason Terry partent, mais en échange, Boston récupère un paquet de joueurs secondaires et surtout des choix de Draft pour 2014, 2016 et 2018. Ces picks vont devenir des pépites (Jayson Tatum via un trade avec les Sixers, Jaylen Brown) ou servir à d’autres transferts malins. Rajon Rondo, dernier vestige du titre 2008, est envoyé à Dallas en 2014. Brad Stevens, coach universitaire réputé, arrive en 2013 et pose les bases d’une équipe dure en défense et intelligente dans le jeu.

Les Celtics reviennent vite sur le devant de la scène : Playoffs dès 2015, finales de Conférence en 2017 derrière Isaiah Thomas, héros inattendu de 1m75. Danny Ainge profite de ses assets pour recruter Kyrie Irving et Gordon Hayward en 2017. Mais entre blessures (Hayward dès son premier match) et tensions de vestiaire, la sauce ne prend pas totalement. Irving quitte Boston en 2019, mais le duo Tatum/Brown, déjà là, prend peu à peu les commandes.

Jayson et Jaylen

À partir de 2019, les Boston Celtics entrent dans une nouvelle ère portée par le duo Jayson Tatum – Jaylen Brown. Les résultats sont vite au rendez-vous : finales de Conférence en 2020 (perdues face au Heat), puis encore en 2022 avec une qualification pour les Finales NBA, perdues contre les Golden State Warriors de Stephen Curry. Joe Mazzulla, promu coach en 2022 après le départ d’Ime Udoka, poursuit sur la lancée d’une équipe basée sur une défense élite et un jeu à 3 points massif.

En 2023, rebelote : finale de Conférence, mais défaite à domicile lors du Game 7 contre le Miami Heat. Loin de se décourager, le front office fait venir Kristaps Porzingis et Jrue Holiday pour donner plus de puissance et d’expérience au roster. Pari gagnant : en 2024, les Celtics remportent leur 18e titre NBA (4-1 contre Dallas). Jaylen Brown est élu MVP des Finales et Boston reprend seul la tête du palmarès NBA.

En 2025, la mission est claire : défendre le titre, rester au sommet et continuer de construire autour du duo Tatum-Brown, désormais dans la pleine force de l’âge. Mais un Porzingis diminué en fin de saison puis la grave blessure de Jayson Tatum en Playoffs – rupture du tendon d’Achille lors du Game 4 des demi-finales de Conférence contre les Knicks – mettent fin aux espoirs de back-to-back (deux titres consécutifs). Le front office prend alors les mesures nécessaires pour réduire la masse salariale, sachant qu’avec Tatum absent pour toute la saison 2025-26, le titre n’est plus forcément l’objectif. Exit donc Kristaps Porzingis et Jrue Holiday. Anfernee Simons pour sa part vient compléter l’escouade des gâchettes folles des Celtics (Derrick White, Payton Pritchard, Sam Hauser).

Dernière mise à jour le 12/08/2025