Los Angeles Lakers

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·
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Les Los Angeles Lakers selon TrashTalk

Moteur ? Action ! Silence on tourne, on est à Hollywood pour parler des Los Angeles Lakers, la franchise NBA (National Basketball Association) de la Cité des Anges, parce que les Clippers ce sont des guez.

Les Lakers, de Minneapolis à Los Angeles

Plan large sur les lacs entourant Minneapolis. Et oui, l’histoire des Lakers ne débute pas en Californie, mais plutôt dans le Minnesota. D’où le nom de l’équipe d’ailleurs, en référence à ces étendues d’eau qu’on ne trouve pas forcément du côté de Los Angeles. Instant culture : le Minnesota est baptisé “the land of 10 000 Lakes”, vous comprenez donc mieux le blaze.

En 1947, Ben Berger achète les Detroit Gems qui jouaient – enfin essayaient, parce qu’avec 4 victoires pour 40 défaites, c’est quand même pas brillant – en National Basketball League et les installent donc à Minneapolis et on peut enfin parler basket et succès, puisque c’est le début d’une aventure assez réussie. En effet, depuis la naissance des Minneapolis Lakers, la franchise a remporté 17 titres de champion NBA, à une unité du record de leurs rivaux des Boston Celtics. Si on veut faire les fines bouches, on peut dire qu’avec un trophée acquis également en NBL en 1948 – mais que la NBA ne prend pas en compte dans son histoire – les Lakers sont à égalité. Mais on chipote.

Première période de gloire pour les Lakers

Les Lakers ont connu leur première période de gloire dans les années 1950, grâce à la présence de George Mikan, un grand binoclard pas sexy pour un sou mais diablement efficace sous le panier. Avec John Kundla comme coach, les Lakers ont remporté cinq titres lors de leurs six premières saisons NBA : 1949, 1950, 1952, 1953 et 1954. Des débuts corrects, mais ils auraient quand même pu faire mieux en gagnant également en 1951. Les nuls.

Los Angeles Losers

Ensuite, les Lakers s’essoufflent sur la fin de la décennie  jusqu’à l’arrivée d’Elgin Baylor en 1958 et le déménagement au soleil de Los Angeles en 1960. On essaie désormais de mettre des paillettes dans les yeux des fans. Jerry West débarque également cette année-là. Mais malgré plusieurs apparitions en Finales NBA, le duo ne permet pas aux Los Angeles Lakers de remporter le titre de champion, souvent battus par les Boston Celtics. Jerry West pousse la lose jusqu’à être élu MVP de Finales qu’il perd en 1969, et Elgin Baylor fait mieux puisque c’est juste après sa retraite que les Angelinos remportent le trophée en 1972, avec dans leur rang Wilt Chamberlain. Le second pivot dominant qui marque l’histoire des Lakers – dans une moindre mesure – après George Mikan.

Les Los Angeles Lakers et le Showtime

Place donc au troisième big man à faire de Los Angeles une place forte. En 1975, Lew Alcindor s’appelle désormais Kareem Abdul-Jabbar et en a plein le fion de vivre dans le Wisconsin. Les Bucks n’ont pas le choix, ils l’envoient donc à LA où il devient logiquement un élément central de l’équipe. Mais il faut quand même quelques saisons pour qu’il soit suffisamment bien entouré pour aller chercher un titre, en 1980. À ses côtés cette saison-là, un certain Magic Johnson fait ses débuts. Le duo ne réitère pas la performance en 1981, mais à partir de 1982 et la prise en main de l’équipe par Pat Riley (en tant qu’entraîneur), le Showtime devient la marque de fabrique des Los Angeles Lakers qui récupèrent quatre titres en sept ans (1982, 1985, 1987 et 1988), tout en allant deux autres fois en Finales NBA. La rivalité avec les Boston Celtics est de retour, symbolisée par Magic Johnson côté Lakers et Larry Bird chez les Celtes.

Après la retraite de Kareem Abdul-Jabbar en 1989, les Lakers retournent en Finales en 1991 mais s’inclinent face aux Bulls. L’effectif est vieillissant. Puis c’est l’annonce terrible de la séropositivité de Magic Johnson – et sa retraite – qui obligent les Lakers à revoir leurs ambitions à la baisse. Enfin pas trop longtemps non plus, parce que bon, on est à Hollywood, il faut des stars et du drama. Et que ça reste la marque de fabrique de la franchise depuis son rachat par Jerry Buss en 1979 : on ne construit pas patiemment, on va chercher les stars pour les ramener chez nous.

Shaquille O’Neal et Kobe Bryant

Alors on mise sur une recette qui fonctionne pour les Lakers en attirant un pivot dominant. Celui des nineties s’appelle Shaquille O’Neal, et il pose son énorme boule à Los Angeles à l’été 1996 en provenance du Orlando Magic. Cette même année, Jerry West, alors General Manager de la franchise, réalise un move audacieux en récupérant via un trade (transfert) le rookie Kobe Bryant. Le jeune homme a été choisi par les Charlotte Hornets, mais West croit en son potentiel et il envoie le pivot Vlade Divac pour mettre la main sur Bryant. Mais ça ne clique pas tout de suite et il faut attendre l’arrivée de Phil Jackson sur le banc des Los Angeles Lakers pour que ce nouveau duo tourne à plein régime pour réaliser le Threepeat (trois titres consécutifs) de 2000 à 2002 – en volant au passage un titre aux Sacramento Kings – avant de s’écrouler lamentablement avec la superteam montée pour 2004 (Karl Malone et Gary Payton en plus de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant). Les Lakers perdent lors des Finales NBA 2004 contre les Detroit Pistons, 4 à 1.

L’ambiance entre les deux stars se détériore et Shaq fait ses valises, laissant Kobe seul pour quelques années de galère. Jusqu’à l’arrivée de Pau Gasol ou encore Lamar Odom qui viennent soulager Bryant, permettant aux Los Angeles Lakers de retrouver trois fois les Finales NBA consécutivement de 2008 (défaite 4-2 contre les Celtics) à 2010, pour deux titres NBA en 2009 (victoire 4-1 sur le Orlando Magic) et 2010 (victoire 4-3 sur les Boston Celtics).

Les Los Angeles Lakers de LeBron James

L’avenir a été sacrifié lors des dernières saisons de Kobe Bryant qui s’offre un farewell tour (une tournée d’adieu) en 2015-16. Les Lakers peuvent ensuite passer à autre chose. C’est la signature de LeBron James à l’été 2018 qui redonne de l’allant aux Lakers, ainsi que de l’attractivité auprès des autres joueurs. Après une saison, il est rejoint par Anthony Davis et Los Angeles remporte le titre NBA dans la foulée, même si certains veulent accoler une astérisque à ce trophée car gagné dans la bulle à Disneyworld lors d’une saison marquée par le Covid. Peu importe, les Lakers sont les champions NBA 2020 en battant le Miami Heat lors des Finales, 4 victoires à 2.

Mais la fragilité physique d’Anthony Davis (seulement 36 matchs joués en 2020-21, 40 la saison suivante), l’âge qui rattrape lentement (très lentement) mais sûrement LeBron James ou des échecs dans le recrutement encore l’échec de la greffe Russell Westbrook rendent les dernières saisons des Los Angeles Lakers décevantes. Après Frank Vogel – vainqueur du titre en 2020 – puis Darvin Ham – dont la marque dans l’histoire des Los Angeles Lakers peut être considérée comme nulle – c’est désormais J.J. Redick qui tient les rênes des Lakers depuis 2024.

Passage de témoin à Luka Doncic

L’arrivée de J.J. Redick sur le banc des Los Angeles Lakers n’est pas la seule nouveauté au cours de la saison NBA 2024-25. Il y a d’abord eu la Draft de Bronny James, le fils de LeBron. Bon ok, en dehors du symbole d’avoir le premier duo père-fils, cela n’apporte rien sportivement aux Lakers. Le vrai séisme, c’est l’échange avec les Dallas Mavericks qui envoie Anthony Davis au Texas pendant que les Lakers récupèrent Luka Doncic en février 2025. Malgré un bilan de 50 victoires pour 32 défaites et une troisième place à l’Ouest, les Lakers se font sortir un premier tour des Playoffs par les Minnesota Timberwolves.

Mais cette élimination prématurée ne remet pas en cause le projet : avec Luka Doncic qui s’approche de son prime en côtoyant l’un des plus grands joueurs de l’histoire comme LeBron James, les Los Angeles Lakers ont normalement assuré leur compétitivité pour les prochaines années. Il reste à savoir pendant combien de temps LBJ va poursuivre sa carrière et si le front office des Purple and Gold (violet et or, les couleurs de la franchise) arriveront à entourer convenablement Luka Doncic. Il faudra donc surveiller attentivement ce qui se passe dans les travées de la Crypto.com Arena – quel nom pourri pour l’ancien Staples Center qui a pris en 1999 le relais du légendaire Forum d’Inglewood.

Marcus Smart et Deandre Ayton, coupés respectivement par les Wizards et les Blazers, sont les premières pierres à rejoindre l’édifice pour la saison 2025-26. Suffisant pour permettre au trio Luka Doncic – LeBron James – Austin Reaves de viser le titre ?

Dernière mise à jour le 12/08/2025