Milwaukee Bucks

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Les Milwaukee Bucks selon TrashTalk

Vous avez probablement tous vu Bambi dans votre jeunesse, et versé une petite larme lors de la mort de sa maman. Rassurez-vous, les daims qui jouent au basket pour les Milwaukee Bucks sont beaucoup plus coriaces que le jeune daguet de Disney. Dans l’histoire de la NBA (National Basketball Association), Milwaukee a vu passer deux game changers de légende : Lew Alcindor – devenu Kareem Abdul-Jabbar – au début des seventies, et Giannis Antetokounmpo, le « Greek Freak » qui continue d’écrire sa légende aujourd’hui.

Trois saisons en NBA, un titre pour les Milwaukee Bucks

Pas le temps de niaiser pour les Milwaukee Bucks. Arrivés en NBA lors de la saison 1968-69 en tant que franchise d’expansion, ils vont chercher le titre dès 1971, devenant ainsi l’équipe issue d’un agrandissement de la Ligue la plus rapide à soulever le trophée. Entre-temps, deux événements changent tout : d’abord, un pile ou face – équivalent de la loterie actuelle pour définir l’ordre de la Draft – entre le pire bilan de la Conférence Est (les Milwaukee Bucks) et celui de la Conférence Ouest (les Phoenix Suns) qui tourne à leur avantage, leur offrant le premier choix en 1969. Derrière cette pièce de monnaie se cachait un jackpot : la possibilité de sélectionner Lew Alcindor, futur Kareem Abdul-Jabbar, avec ce first pick (et ce coup de chatte).

Dès sa saison rookie, le pivot transforme la franchise : +29 victoires au compteur, et dès l’année suivante, Milwaukee attire le meneur Oscar Robertson, en quête d’un premier titre. Avec “Big O” à la mène, Alcindor dans la raquette et Bob Dandridge sur l’aile, les Bucks deviennent une machine à broyer. Saison régulière : 66 victoires pour 16 défaites. Playoffs : seulement deux matchs perdus. Finales NBA 1971 : sweep 4–0 face aux Baltimore Bullets. Trois ans après leur création, les Bucks sont déjà champions NBA. Je ne sais pas ce que vous faisiez à 3 piges, mais la franchise des Bucks pour sa part est devenue championne NBA dans le plus grand des calmes.

Kareem Abdul-Jabbar lassé par la vie à Milwaukee

Les trois saisons qui suivent le titre confirment que les Bucks sont une puissance de la NBA. 63, 60 puis 59 victoires en saison régulière, une nouvelle apparition en Finales NBA en 1974, et une finale de Conférence Ouest dans le lot – oui, à cause de sa position géographique, Milwaukee sert souvent de variable d’équilibre entre les deux Conférences. Le duo Oscar Robertson – Lew Alcindor s’est transformé en Robertson – Kareem Abdul-Jabbar avec le changement de nom du pivot suite au titre NBA de 1971. Mais le meneur ne rajeunit pas, son impact diminue et il prend sa retraite en 1974.

Privé de son complice, KAJ commence à s’ennuyer dans le Wisconsin. Pas vraiment séduit par la vie locale, il demande son transfert. Wayne Embry, premier Afro-Américain nommé General Manager en NBA depuis son arrivée à Milwaukee en 1972, finit par accéder à sa requête : à l’été 1975, Abdul-Jabbar file aux Los Angeles Lakers. C’est la fin de l’âge d’or express des Bucks, qui vont devoir se réinventer sans leur géant.

Les Milwaukee Bucks au rythme de Don Nelson

Après le départ de Kareem Abdul-Jabbar, Milwaukee s’accroche encore quelques saisons avec Larry Costello sur le banc. Mais le coach historique de la franchise jette l’éponge en cours de saison 1976-77, remplacé par un certain Don Nelson. “Nellie” s’installe pour onze saisons, dont neuf conclues par une qualification en Playoffs. Pour ses débuts comme coach principal, Don Nelson apporte déjà sa touche révolutionnaire en mettant l’accent sur ses ailiers, que ce soit à la création ou à la finition. Ça tombe bien : Marques Johnson, Sidney Moncrief et Junior Bridgeman sont déjà là pour briller sur les postes 2 et 3.

Dans les années 80, Paul Pressey et Ricky Pierce prennent le relais sur les ailes, Jack Sikma et Terry Cummings assurent dans la raquette, et Milwaukee reste un pilier de la Central Division. Quand Del Harris succède à Nelson, la régularité en saison régulière est toujours là, mais les parcours en Playoffs sont moins glorieux. Les Bucks passent progressivement du statut de place forte à celui d’équipe solide mais moins intimidante.

Les nineties, les Bucks en mode Bambi

Les années 90 démarrent doucement et ne feront pas briller les yeux des fans du Wisconsin. Peu de Playoffs, encore moins de vraies campagnes marquantes : Milwaukee rentre dans une longue traversée du désert. Quelques éclaircies tout de même, comme en 1994 quand les Bucks décrochent le first pick de la Draft. L’espoir renaît d’imiter le coup de maître réalisé avec Kareem… mais Glenn Robinson, s’il devient un solide scoreur, ne change pas la destinée de la franchise. Il marque surtout la NBA par la gestion de son premier contrat : la demande salariale de Glenn Robinson contribue directement à l’instauration de la “rookie scale”, l’échelle qui encadre désormais les salaires des rookies

Sur le parquet, le “Big Dog” n’endosse jamais vraiment le costume de franchise player, et c’est finalement Vin Baker qui sort du lot dans un environnement pourtant morose. L’ensemble reste trop limité pour peser à l’Est. Les saisons se suivent et se ressemblent, entre bilans négatifs et manque de perspectives. Comme souvent en NBA, c’est la Draft qui finira par offrir un rayon de soleil aux Bucks.

Ray Allen et Michael Redd, rares Bucks à surnager

En 1996, les Bucks récupèrent ainsi Stephon Marbury et l’échangent dans la foulée aux Minnesota Timberwolves contre Ray Allen, autre prospect de la promotion. Discret lors de sa saison rookie, l’arrière explose dès sa deuxième année et s’impose comme le visage des Bucks. Aux côtés de Glenn Robinson et Sam Cassell, il ramène l’équipe en Playoffs à la fin des années 90 et les conduit même jusqu’en finale de Conférence Est en 2001, où Milwaukee tombe face aux 76ers d’Allen Iverson au terme d’une série accrochée.

L’aventure Ray Allen prend fin en 2003, mais un autre shooteur va prendre le relais : Michael Redd, drafté en 2000 au second tour. Artilleur hors pair, il devient l’option numéro un d’une équipe trop juste pour viser plus qu’un premier tour de Playoffs. Même l’arrivée d’Andrew Bogut avec le first pick de la Draft 2005 ne change pas vraiment la donne. De 2007 à 2016, la survie à l’équilibre devient un objectif en soi pour les Bucks, bien loin des ambitions des années 70 ou même du run du début des années 2000.

Giannis Antetokounmpo, second game changer des Bucks

Au milieu de cette longue traversée du désert, les Bucks dégottent deux pépites presque par hasard. En 2013, un trade avec Detroit leur apporte Khris Middleton, ailier polyvalent et précieux. Surtout, la Draft de la même année voit Milwaukee miser sur un prospect grec longiligne et inconnu du grand public : Giannis Antetokounmpo. Projet à long terme, il se transforme saison après saison en monstre polyvalent, jusqu’à décrocher le titre de MIP en 2017. La montée en puissance de Giannis, couplée à celle de Middleton et à l’arrivée de Mike Budenholzer sur le banc, change complètement le visage de la franchise.

Le front office complète le puzzle avec des recrues ciblées : Jrue Holiday à la mène, Brook Lopez dans la raquette, plus des role players parfaitement calibrés comme Bobby Portis et Grayson Allen. Résultat : en 2021, les Bucks décrochent un deuxième titre NBA en battant Phoenix, avec un Giannis MVP des Finales après un Game 6 légendaire à 50 points. Déjà double MVP de saison régulière (2019, 2020) et Défenseur de l’année (2020), le “Greek Freak” s’installe au panthéon des superstars contemporaines.

Contrairement à Kareem Abdul-Jabbar à l’époque, Giannis affiche son attachement au Wisconsin et prolonge régulièrement son bail, bien décidé à construire un héritage sur place. Mais après plusieurs saisons régulières solides, les échecs en Playoffs rappellent que le chemin vers un nouveau titre est semé d’embûches.

Les Bucks ne capitalisent pas sur leur titre

L’arrivée de Damian Lillard en 2023 redonne un souffle offensif, mais l’alchimie reste à parfaire comme en atteste la sortie au premier tour des Playoffs face aux Indiana Pacers en 2024 après avoir fini la saison régulière avec un bilan de 49-33. l faut dire que l’exercice a été agité dans le Wisconsin, avec Adrian Griffin, Joe Prunty (intérim) puis Doc Rivers qui se succèdent sur le banc. Le départ de Jrue Holiday pour faire de la place à Dame a aussi bousculé l’équilibre.

Malheureusement, 2024-25 ne renverse pas la tendance, même sans l’instabilité sur le banc : Giannis manque 15 rencontres, Lillard 24. Khris Middleton est envoyé aux Wizards contre Kyle Kuzma. Résultat ? 48 victoires en saison régulière et une nouvelle élimination au premier tour des Playoffs face aux Pacers, avec en prime la grave blessure de Damian Lillard.

Une déconvenue qui pousse les Milwaukee Bucks à revoir leur copie de façon agressive à l’été 2025. Ils coupent Damian Lillard afin de faire de la place dans leur masse salariale et signer Myles Turner. Ce dernier va prendre la place de Brook Lopez, parti aux Los Angeles Clippers, dans la raquette des Bucks. Sur la ligne arrière, Cole Anthony va tenter de faire oublier Lillard (et, plus loin, Holiday), tandis que Gary Harris et Gary Trent Jr. devront sanctionner à 3 points. Le tout, toujours sous la houlette de Doc Rivers.

Dernière mise à jour le 13/08/2025