Washington Wizards

#15Est
18V
·
64D
#27 PTS+(108)
#29 PTS-(120.4)
#18 REB(43.7)
#25 AST(25.1)
A venir
Chicago Bulls
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Le Shop des Washington Wizards

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Les Washington Wizards selon TrashTalk

On vous voit, les fans d’Harry Potter : on parle de sorciers et vous rappliquez en capes et baguettes. Désolé, pas de Quidditch ici, juste de la balle orange. La franchise NBA (National Basketball Association) du coin s’appelle les Washington Wizards, mais la magie n’a pas toujours opéré dans la capitale. Entre déménagements, changements de blase, étoiles filantes et vraies étoiles, D.C. a connu autant de tours de passe-passe que d’années de reconstruction. D.C., ce n’est pas Poudlard, mais on espère quand même voir un peu de magie au Capital One Arena.

Chicago Packers, puis Zephyrs, puis Baltimore Bullets

Pour les Wizards, tout commence en 1961… à Chicago. La franchise naît sous le nom de Packers (rien à voir avec la NFL, on sait). Oui, dit comme ça, on ne voit pas trop le rapport. Après une saison, on rebaptise l’équipe Zephyrs, puis on plie bagage dès 1963 pour traverser quelques États et poser les valises à Baltimore. Nouveau décor, nouveau nom : les Baltimore Bullets, clin d’œil assumé à l’ancienne équipe locale disparue dix ans plus tôt. Un blaze qui rappelle la franchise qui est passée par l’ABL (American Basketball League), la BAA (Basketball Association of America) et aussi un peu en NBA des années plus tôt, de 1944 à 1954 avant de mettre la clef sous la porte. Cette version 1.0 des Baltimore Bullets est d’ailleurs la dernière équipe NBA à avoir fait banqueroute. On ne vous spoile donc pas en annonçant que ça se passe un peu mieux pour cette seconde tentative.

Sur le parquet, la reconstruction s’appuie d’abord sur Walt Bellamy, premier choix de la Draft 1961 et machine à stats, alors que la franchise est encore à Chicago (puis un peu à Baltimore). Puis la montée en puissance se fait avec Earl “The Pearl” Monroe, Gus Johnson et l’arrivée de Wes Unseld, pilier absolu de la franchise, ainsi qu’Elvin Hayes. Les Bullets commencent à peser sérieusement à l’Est et, en 1971, disputent leur première Finale NBA. Perdue, certes, mais le message est passé : la franchise n’est plus un simple point de passage, elle est devenue une vraie destination basket.

Direction la capitale pour remporter le titre NBA en tant que Washington Bullets

En 1973, nouveau changement de décor : la franchise déménage à Landover, dans le Maryland, tout près de Washington D.C. Elle devient d’abord les Capital Bullets pendant un an, puis opte pour le nom qui marquera les esprits : Washington Bullets. Earl Monroe est parti vers New York, mais le groupe emmené par Wes Unseld et Elvin Hayes reste compétitif. En 1975, les Bullets atteignent à nouveau les Finales NBA, avant de subir une deuxième défaite au sommet.

Trois ans plus tard, l’histoire change enfin de tournure. Avec un bilan modeste de 44 victoires pour 38 défaites, les Washington Bullets ne font pas partie des favoris, mais élimine coup sur coup les San Antonio Spurs (52 victoires) et les Philadelphia 76ers (55 victoires) pour retrouver les Finales. Face aux Seattle SuperSonics, les Bullets décrochent le Graal en 1978, remportant le seul titre NBA de leur histoire. Wes Unseld est élu MVP des Finales, et la capitale fête enfin une équipe championne. Les fans de D.C. rêvent certainement du back-to-back mais les Sonics prennent leur revanche sur les Bullets de Unseld, Hayes mais aussi Bob Dandridge et Mitch Kupchak en 1979.

Les Bullets deviennent Washington Wizards mais ne gagnent pas de matchs

Les années 1980 marquent un lent déclin. Malgré la présence de joueurs talentueux comme Jeff Malone, Moses Malone ou Bernard King, les Bullets se contentent de qualifications régulières en Playoffs sans jamais passer un tour. La décennie est plus marquée par quelques curiosités que par des exploits sportifs, comme la photo devenue culte de Muggsy Bogues et Manute Bol, opposant le joueur le plus petit et l’un des plus grands de la ligue dans le même maillot. Une image qui restera bien plus dans les mémoires que les résultats de l’équipe.

Les années 1990 ne sont pas plus glorieuses. L’effectif compte pourtant Chris Webber, Juwan Howard, Rasheed Wallace ou Rod Strickland, meilleur passeur de la NBA en 1998. Mais malgré ces noms, Washington ne décolle pas. En 1995, le propriétaire Abe Pollin décide de changer le nom de la franchise, jugeant que “Bullets” – balle – avait une connotation trop violente. Place aux Washington Wizards à partir de 1997. Malheureusement, le changement de nom ne change pas la malédiction : une seule qualification en Playoffs entre 1989 et 2004. Même l’épisode improbable du retour de Michael Jordan, alors dirigeant devenu joueur, ne permet pas d’atteindre la post-saison. Une histoire que beaucoup préfèrent effacer des livres officiels.

L’étrange parenthèse Michael Jordan

Après avoir raccroché ses sneakers pour la deuxième fois en 1998, Michael Jordan refait surface… mais en costume. En janvier 2000, il devient président des opérations basket des Wizards et prend une petite part dans la franchise. Officiellement, il est là pour reconstruire, mais l’envie de rejouer le titille. À l’automne 2001, il annonce son retour sur les parquets à 38 ans. Pas question de bagues à Washington, mais le numéro 23 attire les foules et affiche encore de solides moyennes (plus de 20 points la première saison). Il offre quelques soirées magiques, comme ses 51 points face aux Hornets en 2001 – ainsi que l’intégralité de son salaire aux victimes des attentats du 11 septembre – mais ne parvient pas à emmener l’équipe en Playoffs. Après deux saisons, MJ raccroche définitivement. Son passage se termine dans une ambiance froide avec le propriétaire Abe Pollin, qui lui retire son rôle dirigeant. Une parenthèse aussi fascinante qu’improbable dans l’histoire de la franchise.

Gilbert Arenas puis John Wall, du talent à la mène des Washington Wizards

C’est alors Gilbert Arenas qui va porter les espoirs des Washington Wizards en leur faisant goûter aux Playoffs en 2005. Avec Antawn Jamison puis Caron Butler également, ils ont su faire vibrer le MCI Center (puis Verizon Center). Enfin du talent à Washington, enfin utilisé à bon escient, même si ce n’est pas suffisant pour passer les demi-finales de la Conférence Est. Problème, Arenas se blesse. Puis le vestiaire explose, la franchise décidant de faire le ménage dans l’effectif suite au tristement célèbre incident des flingues sortis dans le vestiaire par Gilbert Arenas et Javaris Crittenton. Et ce n’est pas le titre de MVP du Shaqtin’ a Fool remporté par JaVale McGee qui peut consoler les fans des Wizards.

Et puis est arrivé John Wall, le prodige de Kentucky. Avec sa vitesse et sa vision du jeu, il a redonné espoir aux fans des Washington Wizards. En 2016-2017, Wall a même mené les Wizards à leur premier titre de division en 38 ans, mais encore une fois, ils ont échoué en demi-finales de conférence, comme lors des saisons 2014 et 2015. Le backcourt John Wall – Bradley Beal semble pouvoir mener les Wizards vers le succès, il faut juste bien les entourer. Marcin Gortat, Trevor Ariza, Paul Pierce, Otto Porter Jr…. Aucune aide n’est malheureusement suffisante pour franchir un palier supplémentaire. Pire, John Wall suit le chemin de Gilbert Arenas. Non pas en sortant un gun, mais en passant par la case infirmerie.

Bradley Beal et des Wizards trop forts pour tanker, trop faibles pour gagner

Après les années John Wall, la franchise décide de miser sur Bradley Beal comme visage de la reconstruction. En décembre 2020, John Wall et un premier tour de Draft sont envoyés à Houston en échange de Russell Westbrook. Ce dernier compile un nouveau triple-double de moyenne et aide les Wizards à retrouver les Playoffs en 2021, où ils sont éliminés par Philadelphie au premier tour. L’été suivant, Westbrook file aux Lakers contre Kyle Kuzma, Kentavious Caldwell-Pope et Montrezl Harrell. L’équipe démarre fort mais s’effondre rapidement, Beal se blessant au poignet et manquant toute la fin de saison. Le trade deadline 2022 amène Kristaps Porziņģis dans la capitale, mais le duo Beal–KP ne parvient pas à faire décoller Washington. Deux saisons consécutives à 35 victoires scellent le destin du General Manager Tommy Sheppard, limogé au printemps 2023.

Place à la reconstruction chez les Washington Wizards

L’été 2023 marque un tournant radical : Bradley Beal est envoyé aux Suns contre Chris Paul (rapidement re-tradé aux Warriors contre Jordan Poole et des picks), tandis que Kristaps Porziņģis rejoint Boston dans un échange à trois équipes qui amène Tyus Jones et du capital Draft. La suite est brutale : en janvier 2024, Wes Unseld Jr. est remplacé par Brian Keefe sur le banc et, en février, les Wizards bouclent un mois entier sans la moindre victoire. Ils terminent avec 15 succès, pire bilan de la NBA, Kyle Kuzma en tête d’affiche avec 22,2 points par match. Le lot de consolation arrive à la Draft 2024 avec la sélection d’Alexandre Sarr en numéro 2 et l’ajout du pick 14 Carlton “Bub” Carrington, ainsi que Malcolm Brogdon, via le trade de Deni Avdija.

La saison 2024-25 commence par 2 victoires pour 2 défaites, puis… 16 revers d’affilée qui scellent leur sort au fond de la Conférence Est. Les motifs d’espoir sont néanmoins nombreux : Bilal Coulibaly franchit un cap avec une séquence de matchs à plus de 20 points et une défense déjà élite, Alexandre Sarr explose en fin de saison avec notamment 34 points sur le parquet de Denver, et Carrington (All-Rookie Second Team) brille aux côtés de Kyshawn George. Kyle Kuzma, en chute libre, est envoyé ailleurs à la trade deadline contre Khris Middleton, tandis que Jordan Poole retrouve de l’allant et devient un asset échangeable. Washington entame l’été en disant adieu à Poole, coupant Marcus Smart et accueillant CJ McCollum pour encadrer la jeunesse.

Dernière mise à jour le 13/08/2025





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